Père du prince Jean-Christophe Napoléon, l’actuel prétendant au trône impérial de France, Charles Bonaparte a effectué une visite de deux jours à Liège, le 18-19 novembre, dans le cadre des commémorations du bicentenaire de la mort de Napoléon Ier. Reçu par Christine Defraigne, première échevine de cette ancienne principauté théocratique dont le régime a été aboli par le traité de Lunéville en 1801, Charles Bonaparte a visité l’exposition consacré à l’empereur des Français et intitulée « Napoléon, au-delà du mythe » il a confié au micro de la RTBF qu’elle « mariait bien le contenu et la pédagogie, c’est-à-dire qui cherche à montrer aux gens de notre temps comment c’était à l’époque, parce qu’au fond, on a tendance à juger un peu vite l’histoire sans la replacer dans son contexte». Après avoir pu admirer les nombreuses reconstitutions et différents objets du Premier empire exposé, il a eu un entretien avec le conseil municipal de la ville. Président de la fédération européenne des cités napoléoniennes, qui regroupe 70 villes dans 13 pays différents, Charles Bonaparte a expliqué qu’il souhaitait que « Liège rejoigne cette fédération car c’était une ville importante sous Napoléon (…) ». « Je crois que c’est à partir de là qu’on peut intéresser et aussi que cet héritage peut servir aux gens de notre temps» a également déclaré cet ancien adjoint au maire d’Ajaccio (2001-2008). La Belgique a été rattachée à la France de 1797 à 1814. Revenu sur son trône pour 100 jours, C’est à Waterloo que Napoléon Ier a été défait le 18 juin 1815 par une coalition de pays européens.
Interrogé sur la prochaine élection présidentielle, Charles Bonaparte a répondu « qu’il était mal placé pour donner des labels de bonapartisme ou de napoléonisme aux uns et aux autres ». Âgé de 71 ans. Il a publié récemment un livre, « La Liberté Bonaparte », publié aux éditions Grasset.
Frederic de Natal