Pas de vacances à la montagne pour le souverain des Belges ni de visite officielle au Congo. Crise russo-ukrainienne oblige, en tant que commandant en chef des armées du royaume, le roi Philippe a décidé de rester au palais de Laeken afin de suivre l’évolution des événements. Il y a trois jours, il a assisté à un débriefing au Quartier général de la Défense avec des membres du gouvernement royal.

Avec l’accroissement des affrontements entre troupes russes et ukrainiennes sur le front de l’Est européen, le roi Philippe a décidé d’annuler toutes ses vacances en famille, prévues de longue date, y compris son voyage officiel au Congo, pourtant très attendu. Face à l’évolution inquiétante des événements en cours, le descendant de Léopold Ier s’est rendu avec le Premier ministre Alexandre de Croo, la ministre des Affaires étrangères Sophie Wilmès et de la Défense Ludivine Dedonder au Quartier général de la Défense, à Evere,  afin de faire le point sur la situation avec l’ensemble de son état-major.

Jusqu’à présent, le palais royal de Laeken n’a fait aucun commentaire sur le sort des ukrainiens, préférant garder une neutralité face au conflit. Toutefois, le gouvernement a décidé, avec son accord, de fournir du matériel de guerre au gouvernement du Président Zelensky comme l’a confirmé le Premier ministre De Croo ainsi que l’envoi de plus de 300 soldats belges en mission de protection en Roumanie. De nombreuses maisons royales régnantes ou exilées ont apporté leur soutien au peuple ukrainien.

De 1978 à 1981, le prince Philippe a suivi des cours à l’école royale militaire de Bruxelles avec la 118e Promotion Toutes Armes. Nommé sous-lieutenant en 1980, le prince a reçu ses ailes de pilote de chasse des mains du roi Baudouin deux ans plus tard.

Frederic de Natal