C’est dans un contexte de guerre de l’Algérie que des officiers militaires vont opérer un coup d’état. Le but : empêcher la formation du gouvernement de Pierre Pflimlin et contraindre la IVème République à un changement de politique afin de permettre le maintien des départements d’Algérie française dans le giron de l’empire. Le début d’une crise institutionnelle qui va permettre au général de Gaulle de mettre fin à sa « traversée du désert » et son retour aux affaires. Pourtant, le héros de la Seconde Guerre mondiale ne fut pas le premier nom qui s’imposa aux putschistes. Outre le général Salan, certains proposèrent d’autres noms comme celui du comte de Paris, Henri d’Orléans, ou plus sérieusement, celui du prince Louis-Napoléon qui fut l’objet de toutes les attentions. Courtisé et approché par différents officiers, le prétendant au trône impérial et héros de la résistance vint en Algérie rencontrer différents cadres de l’armée. Il va pourtant décider de rester dans la légalité, mettant fin aux espoirs des bonapartistes. Lesquels furent, en Corse, la clef de la réussite de ce putsch qui allait mettre fin au régime parlementaire.
Frederic de Natal