C’est une date historique pour les nuits parisiennes. Ouvert depuis 1860 sur un terrain qui appartenait à l’hôpital des Quinze-vingts, le journal Le Figaro évoque la frénésie qui s’empare de la capitale française à l’ouverture des « Folies Bergère ». Le nom n’a pas été choisi au hasard puisqu’il fait référence aux maisons de divertissement du XVIIème siècle auquel on adjoint le nom de la rue où cette salle de spectacle se situe. L’absence de « s » à Bergère permet d’avoir un nom comportant 13 lettres par superstition. Une fois la mode passée du subversif french Cancan, il faudra attendre toutefois l’année 1912 avant de voir une femme dénudée faisant de cette salle de music-hall, une des plus mythiques de la Ville-Lumière encore réputée aujourd’hui.
Frederic de Natal