L’ambassadeur du Japon en Allemagne Kintomo Mushanokōji lors de la signature du pacte anti-Komintern, avec le ministre des Affaires étrangères allemand Joachim von Ribbentrop, le 25 novembre 1936.

L’invasion de la Mandchourie par les japonais en 1931 va profondément changer le visage politique de l’Asie. Les tensions avec l’Union soviétique voisine va permettre le rapprochement entre l’empire du Soleil levant et l’Allemagne nazie. Un pacte anti-Komintern est signé entre les deux nations qui prévoit de lutter contre l’idéologie communiste et (très secrètement) une assistance militaire mutuelle si l’un des deux pays est attaqué par Moscou. Adolf Hitler va tenter de persuader l’Italie de Mussolini d’adhérer à ce pacte qui fini par le signer un an plus tard. Suivi de la Hongrie et de l’Espagne en 1939 et enfin de la Finlande et du Danemark en 1941. Ce dernier ayant été poussé à rejoindre le pacte sous la menace.

Trois ans plus tard, le Führer va lui-même décrédibiliser ce qu’il a mis en place en signant un protocole d’accord avec l’URSS qui prévoyait le dépeçage de la Pologne.

Frederic de Natal