Révolte d’esclaves à la Martinique

Le palais du gouverneur de la colonie de Martinique est en effervescence. Le général de brigade Claude Rostoland  vient de changer le destin de milliers d’esclaves d’un coup de plume. La nouvelle va mettre plus de 48 heures à traverser toute l’île mais les colons refusent de faire appliquer l’acte d’émancipation. Rostoland décide de sécuriser la colonie afin d’éviter le déclenchement d’une guerre civile. L’arrestation d’un esclave qui refuse d’aller au champ va déclencher des émeutes. Finalement libéré, les tensions se poursuivent après que le maire du Prêcheur, Antoine Huc, a ordonné aux gendarmes de tirer dans la foule qui manifestait sa joie. Trois et morts et plusieurs blessés. C’est l’insurrection et les esclaves s’emparent de Saint-Pierre, massacrant les colons. Une situation qui va dure jusqu’au 3 juin où le nouveau gouverneur dépêché impose la fin de l’esclavage sur toute la Martinique.

Frederic de Natal