La révolte des Boxers

C’est un événement qui va déclencher une révolte de grande ampleur en Chine et précipiter la chute progressive de le monarchie Qing.  Chef de la légation de l’Empire allemand à Pékin depuis 1899, le baron Clemens August von Ketteler est issu d’une vieille famille de la noblesse catholique. Le 11 juin 1900, le secrétaire de la Légation du Japon, Sugiyama Akira est attaqué et assassiné par des soldats musulmans en charge de la sécurité du mur d’enceinte de la capitale. Ce meurtre va servir de prétexte de rébellion aux Boxers, une secte qui s’oppose à la monarchie et qui est xénophobe. C’est la terreur qui s’empare du quartier abritant les Légations étrangères. Elles entrent en état de siège. Les européens, capturés, sont immédiatement exécutés. Les pays européens demandent à leurs diplomate de quitter le pays le 17 juin suivant mais ils refusent tous. Le baron von Ketteler décide de se rendre au palais impérial, faire connaître la décision de ses collègue ambassadeurs. Seul, sans escorte, son palanquin est reconnu par des soldats chinois. Un des militaires ouvre le feu tuant le baron. Il sera plus tard condamné à mort après l’échec du siège des légations, les fameux « 55 jours de Pékin » retenus par l’Histoire.