Exilé depuis la chute du Second Empire en septembre 1870, Napoléon III s’apprête à revenir en France et reprendre sa couronne. Tout lui est favorable. Les orléanistes et légitimistes n’arrivent pas s’entendre sur le choix du prétendant comme sur les couleurs du drapeau, les bonapartistes ont le vent en poupe dans une république mal installée. Des officiers ont même promis de l’aider dans son coup d’état. Le retour de l’’Aigle devra pourtant attendre. Il doit se faire opérer d’un calcul (maladie de la pierre) qui obstrue sa vessie. Un mal dont il souffre depuis des années. Fixée au 3 janvier, la première opération se passe bien mais les douleurs restent intenses et il faut lui administrer de l’opium. Une seconde opération finit par l’affaiblir. Il entre dès lors dans une lente agonie. Ses derniers mots seront : « Louis…, Sedan… ».
Frederic de Natal