Monument de Wiltz@MMFE/Wikicommons

Occupé par les nazis en 1940, le Luxembourg est placé sous la direction d’un gauleiter qui entame une germanisation forcée du Grand-duché.  Alors que le conflit tourne au désavantage des allemands, Gustav Simon décide d’enrôler sur le front tous les Luxembourgeois nés entre 1920 et 1924 (Wehrpflicht).  Ulcérés, les Luxembourgeois décident de résister en faisant grève.  Les appels à débrayer se propagent dans toute la monarchie, dans les entreprises et les écoles. En 48 heures, le pays est paralysé. Les nazis vont réagir avec dureté. Les leaders de la grève, une vingtaine personne,  sont arrêtés par la Gestapo. Interrogés, jugés et condamnés à mort, leurs familles déportées.  Ils ne vont pas s’arrêter là. 2000 autres Luxembourgeois seront arrêtés et 290 élèves du secondaire envoyés en camp de rééducation. Une répression qui met fin à la grève le 1er septembre. En 1965, un monument a été érigé en leur mémoire.

Frederic de Natal