Ho Chi Minh en 1946.

En Indochine, la France peine à panser ses plaies au lendemain de la Seconde guerre mondiale. Leader du parti communiste vietnamien, Ho Chi Minh profite de cette occasion pour appeler ses compatriotes à se soulever contre les colons. « […] Que celui qui a un fusil se serve de son fusil, que celui qui a une épée se serve de son épée… Que chacun combatte le colonialisme » proclame le manifeste jeté dans les rues d’Hanoï. Au même moment, la centrale électrique est victime d’une explosion plongeant la ville dans l’obscurité. S’ensuit une semaine de massacres et de pillages avant que l’armée française n’intervienne et ne repousse les rebelles vers les montagnes. Une victoire qui est en réalité une défaite. Ho Chi Minh a réussi à conserver ses forces militaires. Afin de calmer les deux parties en présence, les États-Unis proposeront de mettre en place un référendum sur l’indépendance. Ce que les communistes (comme le gouvernement français) refuseront. La guerre d’Indochine vient de commencer.

Frederic de Natal