C’est la dernière impératrice des Français. Née en 1826 au sein d’une famille de l’aristocratie espagnole qui avait rallié Napoléon Ier, Eugénie de Montijo rencontre le prince Louis-Napoléon Bonaparte au cours d’une soirée organisée par la princesse Mathilde. Le neveu de l’empereur des français, alors président de la Seconde république, est ébloui par la culture d’Eugénie et va la courtiser avec assiduité. Leur mariage est célébré en 1853. Symbole de l’excellence du Second empire, mère d’un fils (Louis-Napoléon né en 1856 et décédé au Zoulouland en 1879), Eugénie de Montijo sera un soutien constant à son mari devenu Napoléon III. Avec la défaite de Sedan, elle connaît les turpitudes de l’exil au Royaume-Uni, sous la protection de la reine Victoria. Veuve en 1873, elle voyage mais n’en oublie pas sa patrie. A la fin de la Première Guerre mondiale, elle produit une lettre de Guillaume Ier d’Allemagne qui permet à la France de reprendre l’Alsace-Lorraine. Elle décède en 1920. Elle repose à l’abbaye Saint-Michel de Farnborough.
Frederic de Natal