C’est la dernière balafre de trop. Chef de la Ligue catholique depuis 1584, Henri de Lorraine, duc de Guise, ne cache pas ses aspirations à diriger le royaume de France en proie à des guerres de religion. Maître de Paris, il devient l’homme à abattre pour les Valois qui ne supportent plus son omniprésence. Il descend du roi Louis XII, a du sang capétien dans ses veines et a même tenté d’épouser Marguerite de Valois, sœur du roi Henri III. Un mariage stoppé par Catherine de Médicis qui se méfiait des ambitions du duc de Guise. Décision est prise de se débarrasser de ce rival. qui s’est imposé au souverain. Convoqué par le roi au château de Blois, il est la victime d’un traquenard dont il ne se relèvera pas. En voyant sa dépouille allongée sur le sol, lardées de coups de poignard, Henri III se serait alors exclamé : « Il est plus grand mort que vivant ! ». Son dernier descendant s’est éteint en 1825 et le titre est passé aux mains de la Maison royale de France.
Frederic de Natal