C’est un nom oublié de l’Histoire. Ancien élève de l’école secondaire salésienne de Sainte Cecilia de Santa Tecla, Augustín Farabundo Martí Rodríguez s’engage très tôt la lutte contre le régime du président salvadorien Jorge Meléndez. Obligé de fuir de son pays, il revient clandestinement et devient un des dirigeants du Parti communiste. Peu de temps après le coup d’état du général Maximiliano Martinez qui instaure une dictature, il prend la tête d’un mouvement insurrectionnel. Un échec et une répression qui feront 30 000 victimes. Jugé, il est condamné à mort en faisant preuve d’héroïsme politique.
Frederic de Natal